L’année 2025 marque l’entrée en vigueur de nouvelles règles fiscales affectant directement le quotidien des français. En dépit, de l’absence d’une loi de budget 2025, le matraquage administratif, écologique se poursuit à un rythme continue. À la lecture de toutes ces mesures, toutes aussi coercitives les unes que les autres, il est à se demander s’il n’est pas préférable de ne pas avoir de gouvernement (ou une chèvre), car mon sentiment n’est que, vraiment, rien ne va dans le bon sens dans ce pays.
Les mesures les plus emblématiques 2025 de l’Absurdistan français :
- 21% des véhicules immatriculés n’auront plus le droit de rentrer dans certaines parties du territoire français,
- Toutes les aides financières écologiques mise en place pour compenser les mesures en faveur de l’électrique disparaissent progressivement.
- Obligation d’e’un dispositif de partage de la valeur ajoutée des entreprises (TPE et PME) pour les salariés : bienvenue dans le nouveau communisme français,
- Baisse de la rémunération de l’épargne logement : le taux de rémunération du PEL sera porté à 1,75 % à partir du 1ᵉʳ janvier 2025 contre 2,25 % précédemment.
- Disparition progressive des primes de transition énergétique (MaPrimeRénov’),
- Interdiction à la location des logements classés G (environ 10% du parc immobilier en France) au 1ᵉʳ janvier 2025 alors que l’on manque cruellement de logement en France : combien de nouveaux sans-abris cette mesure va-t-elle créer ?
La seule bonne nouvelle est les retraités (l’électorat le plus docile est chouchouté). l’augmentation des retraites de base sera de 2,2 % au 1ᵉʳ janvier 2025. Mais, ce ne sont pas les retraités qui vont relancer l’économie (même si leur rôle social essentiel), alors que les déficits ne cessent de se creuser jusqu’à devenir abyssaux. Ci-dessous toutes les nouvelles règles fiscales pour les particuliers au 1ᵉʳ janvier 2025 :
Sommaire
Le barème de l’impôt sur le revenu ne sera pas revalorisé au 1ᵉʳ janvier 2025
Faute d’adoption d’une loi de finances pour 2025 avant la clôture de l’année 2024, le barème de l’impôt sur le revenu (IR) restera inchangé en janvier 2025 et ne bénéficiera pas de la revalorisation habituelle prévue par le calendrier fiscal. Cela signifie que le seuil à partir duquel chaque tranche d’imposition s’applique restera le même qu’en 2024.
Pas de changement du prélèvement à la source en janvier 2025
Faute d’adoption d’une loi de finances pour 2025 avant la clôture de l’année 2024, le barème de l’impôt sur le revenu (IR) restera inchangé et ne bénéficiera pas de la revalorisation habituelle prévue par le calendrier fiscal.
Par conséquent, les taux de prélèvement à la source qui sont appliqués en janvier 2025 demeureront identiques. En effet, ces taux ne sont actualisés qu’au mois de septembre, après la taxation estivale des revenus, en prenant en compte les déclarations des contribuables et les nouveautés fiscales de l’année, y compris l’ajustement du barème.
Ainsi, les taux de prélèvement appliqués au début de l’année ne reflètent jamais les évolutions du barème voté. Cette règle s’applique également aux acomptes prélevés sur les revenus sans collecteur.
Augmentation des retraites de 2,2 % au 1ᵉʳ janvier 2025
Les « retraites de base » bénéficieront d’une revalorisation de 2,2 % à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, afin de compenser l’inflation. Cette augmentation fait suite à la motion de censure adoptée contre le Gouvernement le 4 décembre 2024.
Initialement, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 prévoyait deux revalorisations distinctes : une hausse de 0,8 % en janvier 2025 pour toutes les pensions, suivie d’une augmentation supplémentaire de 0,8 % en juillet 2025, spécifiquement pour les petites retraites, c’est-à-dire celles inférieures au Smic.
Cependant, en raison de l’absence d’adoption du budget 2025 de la Sécurité sociale, la règle de revalorisation automatique inscrite dans le Code de la Sécurité sociale s’applique désormais.
Pour en savoir plus : augmentation des pensions des retraites : ce qu’il faut savoir pour 2025.
Le taux de rémunération du PEL sera porté à 1,75 % à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, le taux d’intérêt annuel des plans épargne logement (PEL) sera fixé à 1,75 %, contre 2,25 % précédemment.
Cette réduction ne concerne toutefois que les plans ouverts à compter de cette date. Les plans souscrits avant le 1ᵉʳ janvier 2025 conservent le taux applicable au moment de leur ouverture. Il est important de rappeler que le taux d’un PEL est déterminé et figé dès sa souscription.
Nouvelles obligations pour le débroussaillement
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les propriétaires de biens immobiliers situés dans des zones particulièrement exposées au risque d’incendie auront l’obligation d’informer acquéreurs et locataires sur les règles légales de débroussaillement (OLD).
Cette exigence vise à renforcer la prévention des incendies et à assurer la sécurité des personnes et des biens dans les secteurs à risque élevé.
Évolution du taux d’intérêt légal pour le premier semestre 2025
Le taux d’intérêt légal, servant de référence pour le calcul des pénalités en cas de retard de paiement d’un créancier, a été déterminé pour le premier semestre 2025.
Débiteur (qui doit) | Créancier (à qui l’argent est dû) | Taux au 1ᵉʳ semestre 2025 | Taux au 2ᵉ semestre 2024 |
---|---|---|---|
Particulier | Particulier | 7,21 % | 8,16 % |
Professionnel | Particulier | 7,21 % | 8,16 % |
Particulier | Professionnel | 3,71 % | 4,92 % |
Professionnel | Professionnel | 3,71 % | 4,92 % |
Fixés par un arrêté publié au Journal officiel le 17 décembre 2024, ces taux entreront en vigueur à partir du 1ᵉʳ janvier 2025. Cette mesure vise à garantir la transparence et la régulation des transactions financières en cas de non-respect des délais de paiement.
Augmentation du plafond des sommes pouvant être prélevées sur le compte d’un défunt pour couvrir les frais d’obsèques
En l’absence de contrat prévoyant la prise en charge des frais d’obsèques, il revient aux héritiers de les assumer. Pour couvrir ces dépenses, il est possible d’effectuer un prélèvement directement sur les comptes bancaires du défunt, sous réserve de certaines conditions.
À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, le plafond autorisé pour ce type de prélèvement sera rehaussé, facilitant ainsi la gestion financière de ces obligations.
De nouvelles règles concernant les locations touristiques en 2025
À partir de 2025, la fiscalité applicable aux locations de biens immobiliers meublés destinés aux touristes évolue. Un nouveau taux d’abattement fiscal est instauré, tandis que la réalisation d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) devient obligatoire. Par ailleurs, les pouvoirs des maires sont renforcés, leur permettant d’exercer un contrôle accru sur ces locations.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024, adoptée pour améliorer la régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale et assurer un meilleur équilibre entre l’offre locative touristique et résidentielle.
Mise en place de la prime de partage de la valeur
Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, les salariés des entreprises comptant de 11 à 49 employés bénéficieront d’une valorisation financière. Celle-ci pourra prendre la forme d’une prime de partage de la valeur, d’un dispositif de participation, d’un intéressement, ou d’un abondement sur l’un des plans d’épargne suivants : PEE, Perco, ou PER Collectif.
Cette mesure découle de la mise en place d’un dispositif obligatoire de partage de la valeur, instauré par la loi du 29 novembre 2023 portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise. L’objectif est de renforcer l’implication des salariés dans la performance économique de leur entreprise.
Des changements de l’aide MaPrimeRénov’
À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, les conditions d’éligibilité et les montants de l’aide MaPrimeRénov’ évoluent conformément au décret n° 2024-1143 du 4 décembre 2024 et à l’arrêté du même jour, modifiant les dispositions du décret n° 2020-26 du 14 janvier 2020 relatif à la prime de transition énergétique.
Principaux changements :
- Prolongation de l’accès au parcours par geste : les maisons individuelles, y compris celles classées « F » et « G », pourront bénéficier de cette aide jusqu’au 31 décembre 2025.
- Suppression temporaire de certaines obligations : jusqu’à cette date, il ne sera plus nécessaire d’effectuer un geste de chauffage éligible pour accéder au parcours par geste.
- Dispense de Diagnostic de performance énergétique (DPE) : La fourniture d’un DPE reste facultative pour bénéficier de l’aide dans le cadre d’un mono-geste.
- Réduction des avances pour les ménages très modestes : le niveau maximal des avances versées passe de 70 % à 50 % pour les travaux éligibles.
- Diminution des taux d’aide pour le « Parcours Accompagné » :
- 10 % pour un gain de deux classes au DPE (au lieu de 30 %).
- 15 % pour un gain de trois classes (contre 35 %).
- 20 % pour un gain de quatre classes ou plus (contre 35 %).
- Révision des forfaits pour équipements à biomasse : les aides pour l’installation d’équipements utilisant le bois ou d’autres biomasses sont réduites en moyenne de 30 %.
Ces ajustements visent à recentrer les aides sur les projets offrant des gains énergétiques significatifs tout en adaptant le dispositif aux priorités environnementales et budgétaires.
Suppression du bonus vélo
Depuis le 2 décembre 2024, les dispositifs d’aide à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants ont été modifiés, conformément au décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024.
Suppression du bonus écologique pour certains véhicules
Le bonus écologique est désormais supprimé pour :
- Les véhicules deux et trois-roues motorisés,
- Les quadricycles motorisés,
- Les cycles, qu’ils soient neufs ou d’occasion.
Période transitoire pour les commandes antérieures
Toutefois, une période transitoire est prévue pour les véhicules concernés par ce bonus, à condition :
- Qu’ils aient été commandés ou que leur contrat de location ait été signé avant le 1ᵉʳ décembre 2024.
- Que leur facturation ou le paiement du premier loyer, en cas de location, intervienne au plus tard le 14 février 2025.
Ces nouvelles dispositions visent à recentrer les aides sur des véhicules encore plus respectueux de l’environnement tout en laissant un délai d’adaptation aux acheteurs et locataires ayant engagé des démarches avant l’entrée en vigueur de la réforme.
Suppression de la prime à la conversion à partir du 2 décembre 2024
La prime à la conversion a été supprimée depuis le 2 décembre 2024, conformément au décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024 encadrant les aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants.
Dispositions transitoires pour les commandes antérieures
Néanmoins, les anciennes règles, définies par les articles D. 251-1 à D. 251-13 du Code de l’énergie dans leur version antérieure au décret, demeurent applicables dans certaines situations :
- Pour les véhicules qui n’ont jamais été immatriculés en France ou à l’étranger,
- Pour les véhicules ou cycles dont la commande ou le contrat de location a été signé avant le 2 décembre 2024.
Conditions supplémentaires :
Ces aides restent valables si la facturation ou le versement du premier loyer, dans le cadre d’une location, est effectué au plus tard le 14 février 2025.
Cette suppression s’inscrit dans une stratégie de réorientation des aides publiques en faveur des solutions de mobilité les plus respectueuses de l’environnement.
Réforme du bonus écologique à compter du 2 décembre 2024
Depuis le 2 décembre 2024, les conditions d’octroi du bonus écologique ont été profondément modifiées par le décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024, relatif aux aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants.
Principaux changements :
- Révision des montants : les aides financières attribuées pour l’achat de voitures particulières neuves ont été ajustées.
- Suppression pour certaines catégories de véhicules : le bonus écologique est désormais supprimé pour :
- Les camionnettes neuves, tant pour les particuliers que pour les personnes morales,
- Les véhicules deux et trois-roues motorisés,
- Les quadricycles motorisés et les cycles.
- Enveloppe budgétaire limitée : le décret introduit un plafond budgétaire pour encadrer et limiter le montant global des aides disponibles.
Objectifs de la réforme :
Cette révision vise à mieux cibler les aides publiques vers les véhicules les plus respectueux de l’environnement et à encourager une transition énergétique efficace, tout en assurant une gestion budgétaire optimisée.
Prime au rétrofit : des conditions révisées depuis le 2 décembre 2024
Le rétrofit consiste à remplacer le moteur thermique d’un véhicule, qu’il fonctionne à essence ou au diesel, par un moteur électrique ou hybride. Cette transformation, réalisée par un professionnel certifié, permet de prolonger la durée de vie du véhicule tout en réduisant son impact environnemental.
Afin d’encourager cette transition vers des véhicules moins polluants, le Gouvernement a instauré une prime au rétrofit pour soutenir financièrement les propriétaires souhaitant effectuer cette conversion.
Nouvelles conditions d’éligibilité :
Depuis le 2 décembre 2024, les seuils de revenus pour bénéficier de cette aide ont été révisés conformément au décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024, portant sur les aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants.
Objectif de la réforme :
Cette mesure vise à démocratiser l’accès au rétrofit et à accélérer l’adoption de solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement, tout en offrant un soutien financier mieux ciblé aux ménages.
Nouvelles règles d’application du « taux réduit » de TVA pour la rénovation énergétique à partir du 1ᵉʳ janvier 2025
L’arrêté publié le 4 décembre 2024 relatif à la nature et aux caractéristiques des prestations de rénovation énergétique bénéficiant du taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée, précise les nouvelles conditions d’éligibilité au taux réduit de TVA de 5,5 % applicable aux travaux de rénovation énergétique.
Principaux changements :
L’arrêté définit :
- La liste des travaux admissibles,
- Les normes de performance énergétique requises pour pouvoir bénéficier de ce taux avantageux.
Date d’application :
Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur à partir du 1ᵉʳ janvier 2025 et visent à favoriser les projets contribuant à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments tout en garantissant un cadre réglementaire clair et structuré.
Interdiction de location des logements classés G au 1ᵉʳ janvier 2025
À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, les logements situés en France métropolitaine affichant un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé G seront interdits à la location.
Cette mesure vise à lutter contre les passoires énergétiques, à encourager la rénovation énergétique et à améliorer la performance thermique des habitations, garantissant ainsi un meilleur confort pour les locataires tout en réduisant l’empreinte environnementale du parc immobilier.
Renforcement des restrictions dans les zones à faibles émissions (ZFE) dès janvier 2025
À partir de janvier 2025, les règles applicables dans les zones à faibles émissions (ZFE) seront renforcées. Les véhicules portant la vignette Crit’Air 3— incluant les diesels immatriculés avant 2011 et les essences d’avant 2006—seront interdits de circulation dans plusieurs grandes métropoles, telles que Paris et Lyon, avec des restrictions horaires spécifiques selon chaque ville.
Cas particulier de Strasbourg :
En raison d’une amélioration de la qualité de l’air, la mise en œuvre de cette interdiction pourrait être reportée jusqu’en 2027 dans la ville de Strasbourg.
Impact de la mesure :
Cette réglementation concernera près de 8 millions de véhicules, soit environ 21 % du parc automobile en France, marquant une étape importante dans la lutte contre la pollution atmosphérique et la promotion de la mobilité durable.
Évolution du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) au 1ᵉʳ janvier 2025
Créé pour soutenir la transition énergétique, le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (gaz, fioul, électricité, etc.) d’offrir des aides financières aux particuliers afin de financer tout ou partie de leurs travaux de rénovation énergétique.
Changements à partir du 1ᵉʳ janvier 2025 :
- Plafonds de revenus révisés : les seuils définissant les catégories de ménages modestes et de ménages en précarité énergétique sont actualisés conformément à l’arrêté du 20 décembre 2024.
- Adaptation des programmes d’accompagnement : de nouvelles mesures d’accompagnement en faveur des économies d’énergie sont également introduites par un arrêté du 20 décembre 2024, afin de renforcer l’efficacité et l’accessibilité du dispositif.
Objectif de la réforme :
Ces ajustements visent à mieux cibler les foyers ayant le plus besoin de soutien financier et à accélérer la rénovation énergétique des logements, contribuant ainsi à une réduction durable de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
Utilisation des titres-restaurant pour l’achat en grande surface
La loi du 16 août 2022 sur le pouvoir d’achat avait autorisé, jusqu’à la fin de l’année 2023, l’utilisation des titres-restaurant pour l’achat de tous types de produits alimentaires dans les grandes surfaces. Ce dispositif avait été prolongé en 2024 grâce à la loi du 26 décembre 2023.
Interruption législative suite à la motion de censure
L’adoption d’une motion de censure ayant conduit à la démission du Gouvernement Barnier le 5 décembre 2024, l’examen au Parlement de plusieurs textes, dont la proposition de loi visant à prolonger cette dérogation, a été suspendu.
Reprise des travaux législatifs envisagée
Avec la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre et la constitution d’un nouveau Gouvernement, la commission des affaires sociales du Sénat pourrait bientôt relancer l’examen de ce texte, ouvrant ainsi la voie à une éventuelle prolongation de cette mesure favorable au pouvoir d’achat des salariés.
Dates des soldes d’hiver 2025 en France métropolitaine
En 2025, les soldes d’hiver se dérouleront dans la majorité des départements métropolitains du mercredi 8 janvier à 8:00 au mardi 4 février 2025 inclus, conformément à l’arrêté du 27 mai 2019.
Pour rappel, d’une durée de quatre semaines, cette période de promotions offre aux consommateurs l’occasion de bénéficier de réductions importantes sur une large gamme de produits.
Obligation d’un chargeur universel USB-C pour les appareils électroniques
Depuis le 28 décembre 2024, tous les appareils électroniques de petite et moyenne taille commercialisés en France doivent obligatoirement être compatibles avec un chargeur universel USB type-C.
Cadre réglementaire :
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la directive européenne 2022/2380, transposée en droit français par le décret n° 2023-1271 du 27 décembre 2024 et son arrêté d’application du 27 décembre 2023.
Objectifs :
- Réduction des déchets électroniques en limitant la multiplication des chargeurs spécifiques à chaque appareil.
- Simplification pour les consommateurs, grâce à un standard universel offrant plus de praticité et de compatibilité entre différents appareils.
Congé de proche aidant : extension de l’allocation journalière à partir du 1ᵉʳ janvier 2025
Le congé de proche aidant permet d’interrompre temporairement son activité professionnelle ou de passer à temps partiel afin de s’occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie. Bien que ce congé ne soit généralement pas rémunéré par l’employeur, il ouvre droit à une allocation journalière du proche aidant (AJPA).
Conditions actuelles :
Actuellement, l’AJPA peut être perçue pour un maximum de 66 jours, fractionnables en demi-journées, sur l’ensemble de la carrière professionnelle et indépendamment du nombre de proches aidés.
Nouvelles dispositions au 1ᵉʳ janvier 2025 :
Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, en cas de nécessité d’aider une nouvelle personne, un nouveau plafond de 66 jours pourra être attribué, permettant ainsi une prolongation du soutien financier pour les aidants confrontés à plusieurs situations d’accompagnement au cours de leur vie.
Cette réforme vise à offrir davantage de flexibilité et à mieux répondre aux besoins des proches aidants, tout en garantissant une protection financière accrue.
Nouveau calendrier d’actualisation pour 2025
Si vous êtes demandeur d’emploi inscrit auprès de France Travail, vous devez actualiser votre situation chaque mois afin de garantir le versement de vos allocations. Cette démarche est essentielle pour maintenir vos droits et signaler tout changement de situation professionnelle ou personnelle.
Un calendrier révisé chaque année
Bien que la procédure d’actualisation mensuelle ne soit pas nouvelle, le calendrier d’actualisation est révisé chaque année en janvier. Ce planning peut présenter des variations légères d’une année sur l’autre.
Consultez le calendrier 2025
Pour connaître les dates exactes d’actualisation en 2025 et éviter toute interruption dans vos paiements, consultez dès maintenant le calendrier actualisé 2025.
Réévaluation du plafond de la Sécurité sociale (PASS) au 1ᵉʳ janvier 2025
Le plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) est réajusté chaque année au 1ᵉʳ janvier en fonction de l’évolution des salaires. Il sert de référence pour :
- Le calcul des droits sociaux,
- La détermination de l’assiette de certaines cotisations,
- L’évaluation de diverses contributions sociales.
Les nouveaux plafonds de la Sécurité sociale (PASS) en 2025 sont :
- Plafond annuel : 47 100 € (contre 46 368 € en 2024).
- Plafond mensuel : 3 925 € (contre 3 864 € en 2024).
Cette revalorisation de 1,6 % reflète l’évolution des salaires et garantit l’adaptation des seuils aux réalités économiques, tout en assurant la cohérence des bases de cotisations et des prestations sociales.
Complémentaire santé obligatoire pour les agents publics dès le 1ᵉʳ janvier 2025
À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, les employeurs publics de l’État devront prendre en charge 50 % de la cotisation mensuelle théorique, appelée « cotisation d’équilibre », pour la protection complémentaire en santé de leurs agents. Cette mesure s’appuie sur le décret n° 2024-678 du 4 juillet 2024 relatif à la protection sociale complémentaire des agents de la fonction publique de l’État.
Une couverture santé harmonisée :
- Une complémentaire santé unique sera souscrite par l’employeur pour l’ensemble des agents, qu’ils soient titulaires ou contractuels.
- Cette réforme garantit un accès équitable à une couverture santé renforcée pour tous les agents publics.
Possibilités de dispense :
Des dispenses spécifiques pourront être accordées dans certaines situations particulières, offrant ainsi une certaine flexibilité aux agents concernés. Cette initiative vise à améliorer la protection sociale des agents de la fonction publique tout en contribuant à réduire leurs dépenses de santé.
Évolution des tarifs des timbres postaux
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les tarifs des services postaux universels, comprenant le courrier et les colis, connaîtront une augmentation moyenne de 6,8 %.
Le tarif de la « Lettre verte », destinée aux envois quotidiens, passera de 1,29 € à 1,39 €. Pour les envois nécessitant un suivi renforcé, la » Lettre services plus » augmentera de 2,99 € à 3,15 €. En revanche, le tarif de la e-lettre rouge (jusqu’à 3 feuillets), permettant une distribution prioritaire dès le lendemain, restera stable à 1,49 €.
Le coût de la Lettre recommandée de 20 g passera de 5,36 € à 5,74 €, tandis que celui de la Lettre internationale (0 à 20 g) évoluera de 1,96 € à 2,10 €, offrant un tarif unique pour les envois vers l’ensemble des destinations mondiales.
Enfin, le prix du sticker « suivi », qui fournit des informations sur la distribution des courriers suivis, restera inchangé à 0,50 €.
Ces ajustements visent à maintenir la qualité du service tout en s’adaptant aux évolutions économiques et aux besoins des usagers.
Une nouvelle tarification mise en place dans les transports en Île-de-France à partir de janvier 2025
Le 12 novembre 2024, le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités a validé une réforme simplifiant la tarification des transports en commun dans la région francilienne.
Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, les voyageurs occasionnels pourront profiter d’un tarif unique de 2,50 € pour les trajets en métro, train et RER, indépendamment des zones traversées (hors liaisons vers les aéroports).
De même, un ticket au prix fixe de 2 € sera proposé pour les déplacements en bus et en tram, quelle que soit la destination (hors aéroports). Cette mesure vise à rendre les déplacements plus accessibles et plus pratiques pour les usagers.
Évolutions fiscales et économiques pour les entreprises à compter du 1ᵉʳ janvier 2025 :
Foire aux questions (FAQ) sur les nouvelles règles fiscales pour les particuliers en 2025
ESCROLOGIE : Comment l’Écologie Politique mène l’Europe vers la destruction finale d’Aldo Sterone
Le groupe Volkswagen traverse une crise historique avec une chute de son cours boursier de deux tiers depuis 2021, entraînant la fermeture d’usines en Allemagne et des licenciements. Parallèlement, les usines restantes fonctionnent à capacité réduite. Pour vendre ses véhicules en Europe, Volkswagen doit verser des paiements à l’État chinois, exigés par le régulateur européen au nom du climat, un mécanisme détaillé dans ce livre.
En France, de nombreuses personnes sont sollicitées pour installer des panneaux solaires, des pompes à chaleur et réaliser des isolations thermiques, mais se retrouvent avec des crédits excessifs et des maisons invendables. Des banques collaborent avec des réseaux criminels, perpétuant ce système malgré les condamnations judiciaires.
Au Royaume-Uni, des milliards sont investis dans des panneaux solaires inefficaces, tandis que des milliers de retraités souffrent du froid faute de moyens pour chauffer leurs logements. En Irlande du Nord, des millions d’euros ont été versés pour des chaudières mal installées, sous prétexte de sauver le climat.
En France, le projet de « route solaire » inauguré par Ségolène Royal, destiné à fournir de l’électricité à 5000 habitants, a échoué et est en cours de démantèlement. À tous les niveaux, les richesses des citoyens européens sont siphonnées par des réseaux organisés utilisant le discours écologique pour justifier leur exploitation financière.
Le livre d’Aldo Sterone exprime une grande frustration face à la situation actuelle, incitant les lecteurs à vérifier les informations grâce à des sources fiables. Il explique également que banques, entreprises et milliardaires poussent des mesures écologiques radicales pour capter les subventions, exploitant ainsi les préoccupations environnementales des citoyens pour s’enrichir davantage. En fin de compte, les initiatives écologiques servent d’alibi pour appauvrir les populations tout en augmentant les richesses des élites.
Comment l’écologie politique détruit l’Europe et les libertés ?
Votre avis sur les nouvelles règles fiscales pour les particuliers pour 2025 nous intéresse :
Dites-le-nous dans les commentaires. MERCI.
Bonjour, je viens de lire votre article sur google actualité. avec ces nouvelles régles fiscales 2025 toutes aussi absurdes les unes que les autres, et purement bureaucratiques, nous allons tout droit sur le même scandale que le COVID a produit. L’objectif de transition énergétique sert d’alibi à la mise en œuvre de suppression de libertes sociales de déplacement. Elles engendrent des charges supplémentaires pour les citoyens sans résultats tangibles. Cette situation crée une perception d’absurdité, où les intentions positives sont noyées dans une bureaucratie inefficace et des décisions fiscales déséquilibrées. Pour éviter une érosion de la confiance publique et favoriser une réelle progression sociale et écologique, il est impératif que les réformes futures soient mieux pensées, cohérentes et véritablement alignées avec les besoins et capacités des citoyens
Merci Didier de votre commentaire. Même des aides telles que MaPrimeRénov’ et la suppression des bonus écologiques pour certains véhicules peu polluants introduisent une confusion parmi les citoyens. D’une part, l’État encourage la transition énergétique, mais d’autre part, il retire des incitations financières cruciales, rendant les initiatives écologiques moins attractives et moins accessibles pour les ménages modestes. C’est désespérant pour ce pays.